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 |  Sujet: L'Empire et l'Art Mer 12 Jan - 10:57 | |
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Napoléon III Contrôle l’école des Beaux arts. Cette école contrôle, elle, le Prix de Rome, le Salon des Artistes Vivants. Elle participe aussi en partie à l’Exposition Universelle .Et ainsi certains artistes sont refusés, ne correspondant pas aux critères des Académiques. Il en découle alors un salon des refusés et donc, un art indépendant des Beaux Arts.
 Le prix de Rome ×
Le prix de Rome est à l'origine créé en France en 1663 sous Louis XIV. C'était une récompense annuelle pour les artistes avec du potentiel qu'il soit en peinture, ou en sculpture. Le gagnant de ce prix gagne un séjour de quatre ans, aux frais du roi de France à l'Académie de France à Rome fondée par Colbert en 1666.
De 1794 à 1796, avec l'impossibilité de se rendre en Italie, le Prix est annulé ,mais reprend en 1797. Le gagnant du premier nouveau prix est envoyé pendant trois ans toujours à l'Académie de France à Rome, qui s'installe en 1803 à la Villa Médicis. Des premiers seconds grands prix et seconds grands prix sont aussi accordés ,mais ils ne permettaient normalement pas de partir à Rome, sauf de manière exceptionnelle et pour une durée moindre que les premiers prix.
Quelques Lauréats sous le Second Empire :
× 1857 - Charles Sellier, premier prix avec, Résurrection de Lazare
× 1871 - Édouard Toudouze, premier prix avec Les Adieux d’Œdipe aux corps de sa femme et de ses fils
× 1849 - Gustave Boulanger, premier prix avec Ulysse reconnu par Euryclée sa nourrice
Exposition Universelle de 1867
Qu'est ce qu'une exposition universelle ?
>Les expositions universelles ou internationales sont des expositions de grandes tailles souvent organisées depuis la moitié du XIXème siècle. Ces expositions ont été organisées afin de présenter l'évolution de l'industrie, de l'art [...] des nations correspondantes.
La seconde Exposition Universelle, ou « Exposition universelle d'Art et d'industrie », se tenait du 1er avril au 3 novembre 1867 au Champ-de-Mars. quarante-et-un pays étaient présents.
Elle marque l'apogée du second empire avec ces prix >
× Médailles d'or : Baccarat avec deux vases et une fontaine de cristal de sept mètres de hauteur, maison P.-H. Herz neveu et ce pour sa parfaite fabrication de piano, Le Château RAYNE VIGNEAU pour son "Sauternes", la commune de Saint-Emilion représentée par trente-quatre propriétaires exposants pour leurs vins.
× Médailles d'argent : Vogelsangs François-Jacques, MARTIN ET Cie et Joseph Gabriel Gaveau (piano)
× Médailles de bronze : L'entreprise Latscha et Cie (fonte)
Le Salon des Refusés ×
Le salon des refusés est un Salon créée par Napoléon III suite à de nombreuses réclamations. En effet, à Paris en 1863 un grand nombre d’œuvres et d’artistes furent refusés au Salon et à l’exposition universelle. Ce salon se tien au Palais de l’Industrie.
> Plus de détails ici Le Salon des Refusés
Le Salon des Artistes Vivants ×
Le salon des Artistes vivants, ou le Salon de peinture et de sculpture est un évènement autour de l'Art à Paris depuis le XVIII et expose seulement les artistes sélectionnés par les Beaux-Arts.
Son premier nom était « Salon de l'Académie royale des beaux-arts », mais au moment de la Révolution, il se nomme : « Salon de peinture et de sculpture ». il fut par la suite démocratisé en ouvrant ses portes à tout les artistes sous le joug de Jacques Louis David et Jean Bernard Restout. Cet évènement prends le nom du « Salon des Artistes français » sous le règne de Napoléon III et est destiné à présenter les artistes officiels. En parallèle, le Salon des Refusés est ouvert aux indépendants. Ce salon à pour but de présenter les oeuvres des derniers lauréat des Beaux-Arts, depuis 1648.
La Mort de Marat ayant occupé David à ce moment là, il n'a pas pu participer au Salon. Seulement nombres de ses élèves y prirent part. Joseph Ducreux présente les portraits de Couthon et Robespierre.
Les Salons qui suivent seront eux aussi dominés par les élèves de David tels que Girodet, Broc, Debret, ou Hennequin
L'esthétique néoclassique prédomine dans les Salons après la Révolution, sous le Directoire, le Consulat et le Premier Empire. Celui de 1799 est marqué par l'exposition du tableau de Pierre-Narcisse Guérin, Le Retour de Marcus Sextus, dont le succès est dû au sujet qui se trouve être perçu comme une évocation du retour des émigrés et un message de réconciliation pour la nation.
En 1798, David crée l'événement en refusant d'exposer au Salon et en organisant, en parallèle, une exposition payante de son tableau Les Sabines dans l'ancienne académie d'architecture du Louvre. L'arrivée au pouvoir de Napoléon Bonaparte va susciter un nombre croissant d'oeuvres dévolues à la célébration de ses faits militaires : le Salon de 1804 voit le succès d'Antoine-Jean Gros avec Les Pestiférés de Jaffa et celui de 1808 témoigne de la prééminence de l'iconographie napoléonienne avec deux grandes toiles, Le Sacre de Napoléon de David et La Bataille d'Eylau de Gros.
Les deux oeuvres, qui se font face, inspirent à un visiteur du Salon ce commentaire à propos de Napoléon : « Sacre et massacre, le voilà bien en deux tomes ! »
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